Le 21 février 2025, obtention du statut de réfugié pour trois petites filles égyptiennes cherchant à fuir l'excision.
En Egypte, la loi qui prévoit des sanctions pénales pour les auteurs de mutilations sexuelles féminines connait très peu d‘application effective et la majorité des égyptiennes continuent de subir cette pratique.
Ainsi, selon la documentation disponible, le taux de mutilations chez les femmes entre 15 et 49 ans était de 87% en moyenne en 2015, allant jusqu’à 92,6% dans les zones rurales.
Cette pratique est largement répandue aussi bien chez les musulmans que chez les chrétiens d’Egypte, bien que les responsables religieux des deux cultes aient appelé à l’abandon de cette pratique. La pratique des mutilations est notamment soutenue par plus de la moitié des femmes et par environ 70% des hommes égyptiens.
En conséquence, la CNDA reconnait l’existence d’un groupe social pour les enfants et femmes non mutilées en Egypte et accorde le statut de réfugié.
Belle victoire pour le cabinet, d’autant plus qu’il s’agissait d’une deuxième demande de réexamen pour l’une des filles !
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